Saviez-vous que le Parc Marie-Victorin est reconnu comme l’un des plus beaux jardins du Québec? Qu’il est né d’une magnifique histoire d’amour? Et que c’est là qu’a été créée la toute première mosaïculture, un concept aujourd’hui repris à travers le monde?
Découvrir le Parc Marie-Victorin, c’est voir les choses autrement. Une visite qui promet un véritable voyage sensoriel dans ce jardin botanique de 29 acres absolument unique.
Une histoire d’amour… avec la Flore
Fondé en 1985 pour rendre hommage au Frère Marie-Victorin — né à Kingsey Falls 100 ans plus tôt — le parc célèbre, en 2025, son 40e anniversaire. Le célèbre botaniste, aussi poète et explorateur, vouait une véritable passion à la flore laurentienne.
Son amour pour les plantes se manifeste dans un legs impressionnant: 700 000 spécimens répertoriés dans son œuvre maîtresse La Flore laurentienne, toujours reconnue aujourd’hui. Il est aussi à l’origine du Jardin botanique de Montréal, l’un des plus grands au monde.
Saviez-vous que?
Le Parc Marie-Victorin regorge de faits étonnants. Voici quelques perles méconnues :
- C’est là qu’a été créée la toute première mosaïculture du Québec par l’horticulteur Normand Francoeur; une expertise désormais reconnue mondialement.
- 60 000 plants sont utilisés chaque année pour composer les 12 mosaïcultures monumentales. Il s’agit du seul endroit au monde où autant de sculptures végétales sont visibles en permanence.
- Deux expositions sont présentées dans un tout nouveau musée inauguré en 2025.
- Chaque été, 60 000 fleurs annuelles sont minutieusement plantées à la main par une équipe d’horticulteurs dédiée.
- Il est même possible d’y passer la nuit sous les étoiles. Une expérience camping unique au cœur d’un jardin botanique. Découvrez tous les détails ici.
- 10 000 cultivars et espèces y sont représentés, dont 400 légumes patrimoniaux, 200 plantes tropicales, 50 conifères rares… et plusieurs plantes carnivores!
Un tout nouveau musée
À l’occasion de son 40e anniversaire, un musée moderne a été inauguré sur le site en juin 2025. On y retrouve :
- Fonte : le feu sacré, une exposition rassemblant une impressionnante collection d’objets en fonte réunie par Alain Lemaire, cofondateur de Cascades.
- Faire du neuf…, une incursion dans l’univers de Cascades, pionnière québécoise du papier recyclé et modèle en développement durable.
Le tout vient enrichir une visite déjà incontournable, avec près de 50 000 visiteurs annuels. La serre dédiée aux plantes carnivores impressionne petits et grands… pas d’inquiétude, elles préfèrent les insectes!
Le jardin des plantes carnivores
Un 7e jardin thématique, consacré aux plantes carnivores, a été inauguré en 2024. On y découvre une serre comptant 800 spécimens, un parcours extérieur éducatif et une exposition sur la place de ces plantes fascinantes dans la culture populaire.
Un arc-en-ciel végétal
Chaque année, le parc déploie une symphonie de couleurs inspirée de l’arc-en-ciel. Pour garantir cette magie, les semences de plusieurs cultivars sont soigneusement récoltées et préservées pour l’hiver. Les plants-mères sont choyés dans les serres, à l’abri des grands froids. Même à -20 °C dehors, la serre tropicale maintient un doux 17 °C!
Rien ne se perd
Engagé en horticulture écologique, le Parc Marie-Victorin n’utilise ni pesticides ni engrais chimiques. Le compost, le vinaigre et les méthodes naturelles sont privilégiés. La passerelle des bâtisseurs, par exemple, a été construite à 75 % à partir de matériaux recyclés — dont d’anciennes pièces de machinerie papetière.
Des fleurs à croquer!
Certaines fleurs du parc sont transformées en gelées comestibles, comme celles de bégonias ou de pivoines... un vrai régal pour les visiteurs! Des produits maison, comme un onguent de plantain, sont aussi fabriqués pour soulager piqûres et blessures. Une façon originale de donner une seconde vie aux plantes du jardin.
Une forêt pleine d’histoires
Le parc est aussi peuplé d’arbres aux histoires fascinantes. Le févier, avec ses épines dures comme des clous. Le noyer cendré, dont les noix étaient utilisées pour leur huile en cuisine et en soin capillaire. Et l’épinette de Serbie, parfois choisie comme arbre de Noël.
Fait étonnant: lors de la construction du stationnement, d’énormes érables ont été déplacés à la grue pour leur éviter l’abattage. Une belle preuve du soin accordé aux arbres du parc.
Un lieu façonné par la passion
Depuis 40 ans, le Parc Marie-Victorin cultive la beauté, la science, la curiosité. Chaque visite est une page ajoutée à son histoire vivante. Tout comme les notes du Frère Marie-Victorin, les souvenirs des visiteurs viennent enrichir l’âme de ce lieu unique.
Cet été, pourquoi ne pas redécouvrir le Parc Marie-Victorin sous un nouveau jour? Un lieu où nature, culture, science et créativité se rencontrent. Partagez vos découvertes avec le mot-clic #lebonheurestproche.
